Evolving traditions and invented communities in African dance: An ethnology of African dance cultures in New York and Salt Lake City

Following independence from colonial rule in the late 1950’s, African ballet companies emerged throughout countries in West Africa. These companies travelled the world becoming de facto ambassadors of new nations eager to forge national identities while enhancing their global image. Over time, many dancers and drummers from these companies made their homes in the West, becoming teachers and choreographers. These artists have since inspired generations of westerners to study West African dance and culture. In doing so, they helped form unique African dance communities in cities the world over. This dance ethnology examines the evolving tradition of African dance in the United States by comparative analyses of two distinct contexts: The Djoniba Dance and Drum Centre in New York City and the African Dance Community Class in Salt Lake City’s Rose Wagner Performing Arts Center. Iddrisu (2011) argues that indigenous African dances began a process of hybridization with the post-colonialrise of national dance companies (African ballets) following independence and that this adaptive process continues whenever new geographical, social and cultural boundaries are crossed. By focusing on how this assertion is affirmed across two highly dissimilar settings, this study draws upon the work of Iddrisu and Green (2011) and Kealiinohomoku (2001) to address the fallacy of one ‘African dance’ between both communities as well as how hybridization affects the larger corpus of African dances.

Après la fin de la période coloniale et l’indépendance à la fin des années 1950, des compagnies de danse africaine sont apparues un peu partout en Afrique occidentale. Ces compagnies ont parcouru le monde, devenant de facto les ambassadrices de nouvelles nations impatientes de forger des identités nationales tout en mettant en valeur leur image dans le monde. Avec le temps, de nombreux danseurs et joueurs de tambour de ces compagnies se sont installés en occident comme professeurs et chorégraphes. Ces artistes ont, depuis, donné à des générations d’occidentaux l’envie d’étudier la danse et la culture ouest-africaines. En cela, ils ont permis la formation de communautés de danse africaine remarquables dans le monde entier. Cette ethnologie de la danse étudie l’évolution de la tradition de la danse africaine aux États-Unis par une analyse comparative de deux contextes distincts : le Djoniba Dance and Drum Centre de New York et l’African Dance Community Class dans le City’s Rose Wagner Performing Arts Center de Salt Lake City. Iddrisu (2011) avance que les danses africaines indigènes ont amorcé un processus d’hybridation avec l’émergence postcoloniale de compagnies de danse nationales (ballets africains) qui a suivi les indépendances et que ce processus adaptatif se poursuit chaque fois que de nouvelles frontières géographiques, sociales ou culturelles sont franchies. En étant centrée sur la façon dont cette affirmation se confirme dans deux cadres extrêmement dissemblables, cette étude fait appel au travail d’Iddrisu et Green (2011) ainsi qu’à celui de Kealiinohomoku (2001) pour traiter du caractère erroné d’une « danse africaine » qui serait commune aux deux communautés ainsi que de la façon dont l’hybridation affecte plus largement le corpus des danses africaines.

Alysia Ramos
The University of Utah, USA

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