Collaborations: Viver Brasil and the making of transnational communities

This slice of my chapter examines how local Bahian myths are transformed on the stage, through choreography, and the memory of its bearers. For this particular, geographically rooted case study, I propose that Bahia serves as a site of origins and Los Angeles as a site of translations and continuities. Through a focus on the LA-based, Bahia-informed dance company Viver Brasil, I explore the personal and cultural pathways that result in yet one more dynamic performance of “Bahian exuberance,” and unpack the complexities of cultural representations. Thus I examine the threads from the past that embody dance, diversity, tradition, and innovation for the present and the future. Salvador has, since the first visits of anthropologists such as Ruth Landes in the 30s, been touted as the mecca of African traditions in the new world. Between the 50s and the 70s, when tourism was being fashioned, the dances of the Orixas, accompanied by drums and unmatched vocals, advertised a haven of routes and memory, tradition and authenticity. Dance is, to date, the most evident embodiment of African rhythms. Yet, an obvious question haunts all quests for origins and memory in the New World Context: How can a colonial space, shaped by layers of national cultures and races, and based on exploitation, harbor authenticity? Which traditions survive? How are foundational stories and memories cultivated, translated, and re-formed?

Cette partie de mon travail examine la façon dont les mythes locaux de Bahia sont transformés sur scène et la mémoire dont ils sont porteurs. Dans le cas particulier de cette étude de cas, avec un enracinement géographique, je suggère que Bahia serve comme site d’origine et Los Angeles comme site de transpositions et de continuité. En me centrant sur la compagnie de danse Viver Brasil, basée à Los Angeles mais imprégnée de Bahia, j’explore les chemins personnels et culturels qui résultent d’une représentation encore plus dynamique de l’« exubérance de Bahia » et démontent les complexités des représentations culturelles. Par conséquent, j’observe les frusques du passé qui incarnent la danse, la diversité, la tradition et l’innovation dans le présent et le futur. Salvador, depuis les premières visites d’anthropologues – comme Ruth Landes dans les années 1930 – a été vendue comme la Mecque des traditions africaines dans un nouveau monde. Entre les années 1950 et 1970, quand on a donné forme au tourisme, les danses des Orishas, accompagnées par les tambours et des chants incomparables, promouvaient un sanctuaire de chemins de la mémoire, de la tradition et de l’authenticité. La danse est, à ce jour, la plus évidente intégration corporelle des rythmes africains. Cependant, une question évidente projette son ombre sur toutes les quêtes des origines et de la mémoire dans le contexte du Nouveau Monde : comment un espace colonial, modelé par des couches de cultures et races nationales et basé sur l’exploitation peut-il receler de l’authenticité? Quelles sont les traditions qui survivent? Comment les histoires fondatrices et les mémoires sont-elles cultivées, traduites et formées à nouveau?

Lucía M. Suárez
Amherst College, USA

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