Being visible: Dance, disability and difference

A number of UK dancers with physical impairments have been developing careers as dance makers, leaders and performers but there remain many barriers for dancers with disabilities to enter training and then the dance profession. Caroline Bowditch, Claire Cunningham and Marc Brew are actively working as dancers in the UK and internationally but each has a story about the experience of being accepted, or not, within the ‘mainstream’ contemporary dance environment. With this in mind, this paper examines the experience of these and other artists who are contributing to a three-year research project that is bringing together experts in dance and law to discover more about what would make a difference to enable dancers with disabilities to play a full role within the cultural landscape, and within dance in particular. We will share observations based on witnessing rehearsals, talking with artists and analyzing the discourse that emerges from the artists’ work (via publicity materials, social media and scholarly accounts) to examine the potential impact of this work on legal frameworks and the existing aesthetic frameworks that take root in professional dance practice. The research focuses on the intersections between our subject domains and explores how our shared knowledge can reveal more about authorship, ownership and agency in dance, which might have wider impact in dance and performance. We will discuss how our interdisciplinary research brings fresh insights to questions about how we critically engage with disabled dance, how we value this work and how it is valued by others.

Au Royaume-Uni, de nombreux danseurs présentant des handicaps physiques ont développé des carrières de chorégraphes, dirigeants et interprètes mais il reste de nombreuses barrières pour entrer dans la formation puis dans les professions de la danse. Caroline Bowditch, Claire Cunningham et Marc Brew sont des danseurs en activité au Royaume-Uni et dans le monde mais chacun a une histoire à raconter sur l’expérience d’être accepté, ou pas, dans les courants dominants de la danse contemporaine. C’est en ayant cela à l’esprit qu’on examine, dans cette présentation, l’expérience de ces artistes, et de quelques autres, qui ont contribué à un projet de recherche de trois ans qui confronte experts de la danse et la loi pour en découvrir davantage sur ce qui ferait une différence pour permettre aux danseurs présentant un handicap d’être complètement partie prenante du paysage culturel, en particulier de la danse. Nous partagerons des observations tirées de témoignages sur des répétitions, d’échanges avec des artistes et d’analyses du discours tel qu’il ressort des œuvres artistiques (via le matériel publicitaire, les média sociaux et les comptes-rendus universitaires) pour examiner l’impact potentiel de ce travail sur le cadre légal et les cadres esthétiques existant qui s’enracinent dans la pratique de la danse professionnelle. Ce travail de recherche est centré sur ce que les domaines de notre sujet ont en commun; il étudie ce que le partage de notre savoir peut révéler de plus sur la paternité, la propriété et le pouvoir dans la danse, toutes choses qui pourraient avoir un plus grand impact sur la danse et le spectacle. Nous discuterons en quoi notre recherche interdisciplinaire apporte des idées neuves aux questions sur la manière dont nous intervenons de façon essentielle dans la danse pour personnes déficientes, dont nous évaluons ce travail et aussi sur la façon dont il est évalué par les autres.

Sarah Whatley
Coventry University, United Kingdom

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